Hôtel de la Loge
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DE LA MAISON 234 SISE AU MARCHÉ AUX POISSONS À LUXEMBOURG AU N° 5 RUE DE LA LOGE
Paul Rousseau
En 1541, François Ier bombarde intensément la ville de Luxembourg. Les maisons et églises sises aux alentours du Marché-aux-Poissons sont durement touchées. Lors de la reconstruction, la disposition des immeubles subit quelques changements. Les propriétaires réemploient pierres et bois encore utilisables. A la maison des Merciers, une poutre décorée de rinceaux est cachée dans le faux plafond. Elle montre en outre un homme tirant l’arc.
Le plan de la ville de Luxembourg, dressé par Braun et Hogenberg sur base du plan Deventer, montre que la maison n° 234 s’élève maintenant à l’emplacement de deux petites bâtisses. D’où la symétrie de la façade de l’actuel n° 5, rue de la Loge.
De 1710 à 1770, la corporation des Merciers loue la maison à de tierces personnes, en stipulant toutefois dans les contrats de bail, que la grande salle leur devrait à tout moment rester à disposition pour assemblées.
En 1770, la maison est rénovée de fonds en combles. D’où l’allure actuelle de l’Hôtel :
• Portes Louis XV,
• Escalier et ferronneries, dont les guéridons de fenêtres sont à apprécier au 4, rue
de la boucherie (façade en fayence, ancienne pharmacie du Cygne)
Il se peut que la cartouche de facture 18e siècle, présente sur la façade, ait alors porté la représentation de St. Michel, patron des Merciers.
Lors de l’installation des troupes révolutionnaires françaises en ville de Luxembourg, les immeubles d’Eglise, des corporations et des émigrés sont confisqués et administrés par la Régie des Domaines Nationaux. La maison n° 234 est louée le 4 février 1797 au citoyen Marlet, receveur des domaines.3 Sur le relevé est dressé des « Biens des Corps d’Arts & Métiers »4, nous trouvons en première position la propriété des Merciers : une maison, rue de l’Eau. Sub n° 234. Elle est estimée en revenu à 205 livres, en capitaux à 4.100 livres. Lors de la dispersion des biens confisqués par la Nation, elle est mise à prix le 16 Pluviôse an V à 3.075 livres. Finalement elle est adjugée pour 6.910 francs à Eustache Krier, ex-Capucin de Lièges.5
Krier [Kriger] y meurt le 5 décembre 1802.6 La locataire, la citoyenne Marie Catherine Benus, veuve de Jean-Baptiste Labay (ci-devant conseiller au gouvernement provincial), y décède le 28 mars 1811.7
Fin 1817, le n° 328 rue du marché aux Poissons, une maison avec jardin, est à vendre. Un groupe de trois citoyens s’y intéresse de près, à savoir les sieurs François Scheffer (négociant), Jean-Baptiste Gellé (greffier des Etats) et Jacques Joseph Baltia (contrôleur des Contributions). Ils sont mandatés par la Loge « à contracter promesse de vente pour l’acquisition de ce bâtiment ».8 Ledit bâtiment compte trois parties. En un premier lieu, convention est passée en 1818 avec le sieur Jean Pénical, pensionnaire militaire, et sa femme Marie-Joséphine Anderson, détenant un tiers de la propriété. La maison change de main pour 3.600 florins ou 7.619 francs et 5 centimes.
La Loge en question fut fondée sous le Consulat en 1803 à l’Orient de Luxembourg, alors chef-lieu du département des Forêts et reçut sa patente du Grand Orient de France. Depuis la domination hollandaise, elle continue les travaux sous le Groot Osten der Nederlande, tout en se considérant virtuellement libre de toute attache. Migrant de chambre privée en salle privée, les membres de la R∴L∴ les Enfans de la Concorde fortifiée semblent enfin trouver leur havre de paix. Le compromis signé en janvier 1818, il s’agit de récolter les fonds nécessaires pour l’achat de l’immeuble.
A cet effet est fondée devant le notaire François le Jeune la Société littéraire en date du 27 avril 1818.
5.
Parmi les actionnaires, retenons10
• Jean-Joseph Boch, habitant Cologne
• Jacques Lamort, imprimeur
• Isaïe Lippmann, fabricant
• Antoine, Jean-Pierre et Ferdinand Pescatore
• François Scheffer, bourgmestre de la ville de Luxembourg
• Mathieu Schrobilgen, avocat
D’autres signataires sont des militaires prussiens, également membres des Enfans de la Concorde fortifiée
• Guillaume Bohné, directeur de l’approvisionnement de la place de Luxembourg
• Jean-Chrétien Kellermann, capitaine d’artillerie
• Jean-François-Louis de Salvigny, capitaine du Génie
Avant de commencer la mise en état de la maison, il faut
• faire sortir un locataire qui n’est autre que ….. le curé de Saint-Michel ;
• faire enlever un tas de fumier, déposé contre un mur par le sieur Bisserot, et qui a
occasionné un dommage considérable.11
La vaste pièce de réunion au premier étage servant dorénavant comme salle d’agape, un deuxième étage doit être surajouté pour abriter le temple maçonnique.
La maison est assurée pour 4.000 florins des Pays-Bas auprès de la Compagnie d’Anvers.
Le 9 janvier 1820, le Temple maçonnique est inauguré en grandes pompes.
Le Vénérable Maître Jean-Baptiste Gellé fait brûler de l’encens en l’honneur du Grand Architecte de l’Univers et adresse à l’Eternel ces vœux :
De la terre et des cieux Architecte immortel, Viens rendre à nos travaux leur majesté première, Et que pour tes enfans, dans ce jour solennel, Commence un siècle de lumière !
…..
Nous inaugurons en ce jour,
Dans nos cœurs, pleins d’amour,
L’autel de la miséricorde.
En 1839, pour célébrer l’avènement de l’indépendance du Grand-Duché les francs- maçons restaurent leur Temple, une entreprise semée d’embûches techniques et qui met à mal les nerfs des Frères. Les travaux sont supervisés par le Frère Jean-François Eydt, l’architecte de la Ville de Luxembourg.
• Le 19 août, le maçon qui s’est proposé à faire la voûte à raison de 9 francs la toise, se rétracte. Il faut composer et se concilier avec lui.
• Le 16 novembre, l’artiste-peintre F.-J. Maisonnet promet de repeindre les colonnes à l’entrée du Temple.
• Le sieur Seywert, ferblantier-lampiste et entrepreneur de gaz portatif, pose 1 citerne dans la cave, 190 pieds de tuyaux en plomb et 10 lampes à boule.
• Les décors muraux, selon des cartons du Frère Jean-Baptiste Fresez, sont supervisés par l’artiste lui-même.
• Quant à l’harmonium pour accompagner les cantiques maçonniques, le choix oscille entre un orgue, appelée Æoline, tel qu’en en possède le Frère Ferdinand Pescatore ou un trépidion qui ne coûte que 300 francs à Paris. L’instrument qui est finalement acquis est à admirer au foyer du Conservatoire de la Ville de Luxembourg. .13
• Il faut doter la maison de lieux d’aisance. Ils seront bâtis dans le jardin.
L’heureux développement commercial du Grand-Duché permet à la bourgeoisie de cultiver les Arts. Nombre de francs-maçons participent activement à la jeune Société pour la Conservation des Monuments historiques. L’engouement pour les sciences est tel qu’en 1850, un imprimé précise en entête le point précis où se trouve l’Hôtel de l’Ordre sur le globe terrestre :
7.
Lors de la fête solsticiale en juillet 1866, le Temple brûle pendant que les Frères sont à table un étage plus bas. De l’œuvre murale du Frère Fresez, restaurée en 1855, il ne reste que cendres. Le Vénérable Maître Oscar Belanger se charge de la rénovation des lieux dévastés. Né en 1835 à Thivencelles (département du Nord-Pas-de-Calais, France), il entre à l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures à Paris, puis fait carrière aux Chemins de Fer du Nord, puis passe à la Compagnie Guillaume-Luxembourg. Belanger choisit le métier d’ingénieur sur conseils de son oncle, professeur à la dite Ecole. Belanger aurait préféré se vouer à la peinture. Il reprend les pinceaux afin de redécorer les murs. Le temple est supposé à ciel ouvert, avec les principales constellations du firmament. L’entablement est rapporté tout autour par les colonnes outre les deux colonnes symboliques à l’Ouest. Entre les colonnes l’on voit des paysages représentant les différentes époques de l’architecture. « L’artiste a fait revivre l’ancienne Egypte. On n’est pas pour rien l’ami de Gustave Doré. »
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, les francs-maçons luxembourgeois installent une ambulance dans leur immeuble. Aucun blessé des deux camps belligérants n’ayant atteint la capitale, le poste de secours est démonté en 1872 et les travaux en loge reprennent.
En 1885, les Frères sont invités à couvrir le déficit occasionné par « les travaux extraordinaires d’entretient au bâtiment ». Souscrivent entr’autre les Frères Schroell (imprimeur), le baron de Ziegesar (intendant des Domaines), Louis Godchaux (fabricant) Gustave Metz (industriel), le Dr. Ferrant.
Le 28 décembre 1890, la Société littéraire est reconduite pour 50 ans.
A l’occasion, la frise qui court autour du Temple, est démontée et remplacée par des motifs égyptiens, tirés du Livre des Morts. Les travaux sont effectués par le peintre Frantz Heldenstein.
Au plafond, un plafonnier cache le trou d’aération. Il est encadré par une « chaîne d’union » de prêtres égyptiens entre lesquels se glissent les 12 signes zodiacaux.

Des francs-maçons ont soutenu à un certain moment au 18e siècle l’idée, que l’Art de bâtir fut inventé par les Egyptiens. L’expédition des savants français au pays du Nil sur instigation de Napoléon ne fit qu’accroître le prestige de l’Ancienne Egypte, surtout après la publication de leur volumineux rapport illustré. Les 28 volumes, appartenant à notre maison grand- ducale, firent l’objet d’une exposition à la Bibliothèque Nationale à Luxembourg. Une brève exposition se déroule en ce moment aux Invalides à Paris, à l’occasion du bicentenaire de la publication de l’ouvrage. Pour la petite
histoire : de la quinzaine des planches montrées, quatre sont dues à la main de Henri- Joseph Redouté, frère moins connu de Pierre- Joseph Redouté, à l’honneur actuellement au Centre Neumünster avec ses roses. Les deux peintres, de naissance Luxembourgeois, furent francs-maçons. Henri-Joseph fut reçu au cours de l’expédition d’Egypte à la loge des savants Saint Alexandre d’Ecosse.
Par arrêté grand-ducal du 3 août 1910, la Société littéraire devient une S.A. dotée d’un capital de 25.000 francs. Son but : la création d’une bibliothèque, l’achat et vente de livres, de boissons et de denrées alimentaires. Les mandataires Joseph Junck, alors Grand-Maître, Thierry, Omlor, Munchen, Sand et Knaff font apport
a) d’une maison avec ses dépendances, sise à Luxembourg, rue de la Loge, n° 5, cadastrée commune de Luxembourg, section F, n° 549, pour une contenance de 2 ares 70 centiares ;
b) dans le mobilier, les vins en cave, les livres, brochures et publications périodiques qui se trouvent dans la maison susdécrite.
Après l’invasion allemande en mai 1940, les lois nazies interdisant la franc-maçonnerie prennent vigueur au Luxembourg soumis. L’Hôtel de la Loge ainsi que l’avoir à la Banque Lévy de près de 10.000 francs sont confisqués par le « Stillhaltekommissar ». Le mobilier usuel vendu, la porcelaine attribuée à l’Ecole ménagère de la Ville. Le mobilier maçonnique est gardé par les Nazis. A l’instar d’autres immeubles maçonniques en Europe, ils ont l’intention d’ouvrir le Temple aux visiteurs, afin de leur montrer les alcôves secrètes des ennemis du Reich. Vers la fin de la guerre, les Nazis n’ont toujours pas réalisé le Musée antimaçonnique. Ils s’en lassent et pressés par le besoin d’argent, vendent bel et bien l’immeuble à un Allemand d’Outre-Rhin. Or, au grand dam de ses supérieurs, un employé allemand fait casser l’acte de vente !
Après la guerre, l’immeuble, vétuste, sert de dépotoir aux innombrables livres de la Bibliothèque Nationale, rapatriés d’Allemagne. Le Vénérable Maître Eugène Moseler, représentant en produits industriels, se bat des mains et des pieds pour la récupération des locaux, afin que la vie maçonnique puisse reprendre. Ce ne sera chose faite qu’à la mi- juillet 1945! En novembre de la même année, Moseler écrit à un Frère d’Anvers : « Sans meubles, sans bibliothèque, sans archives, l’immeuble endommagé, la fortune confisquée, nous recommençons à reconstruire matériellement d’abord notre chère et vénérable institution. »
Mais à peine que les maçons ont-ils repris la truelle en main, que la Recette municipale leur réclame les arriérés d’impôt foncier de 1945 et de 1944 !
Dans les années 1950, le peintre et Frère Michel Stoffel restore les peintures murales.
En 1967, la façade arrière de l’Hôtel de la Loge est transformée. Par un passage en surplomb les Frères créent un nouveau parvis du Temple.
12.
Le 12 mai 1972, le Temple est derechef sinistré par le feu. Les décors sont détruits ainsi que l’étendard offert aux maçons par leurs épouses en 1820 !
Le Temple est rénové de façon provisoire … un provisoire qui dure trente ans !
Vers l’an 2000, le temple est agrandi et remis au goût du jour.
Depuis 1818, l’ancienne salle de réunion au premier étage de l’Hôtel de la Loge sert de salle à manger, encore appelée salle des agapes ou salle humide. La cuisine, équipée selon les dernières normes en vigueur, est attenante. Au rez-de-chaussée se trouve la salle de réception du Grand-Maître, ainsi que le secrétariat. Le secrétariat ainsi que la salle humide ont gardé leurs cheminées respectives du ? 18e siècle. La cave sert d’entremise pour les bouteilles de vin. Pour les œnologues, permettez de citer quelques crûs : Romané mousseux, Royal Berton, Volnay Vieux, Macon 1873, Hasensprung, madère fin vieux, du Wormeldange fourni par le Frère Wies. Le visiteur qui se promène dans l’Hôtel de la Loge remarque bien qu’il doit aux étages monter ou descendre plusieurs marches en passant d’une pièce à une autre. Mais à aucun moment il ne lui vient à l’idée qu’il franchit le seuil d’une maison autre que le n° 5. En effet, la maison n° 7 rue de la Loge est ajoutée au patrimoine avant la IIe Guerre Mondiale. Elle abrite au rez-de-chaussée la conciergerie. A l’étage se trouve la bibliothèque maçonnique, en cours de réinstallation. Toutes les bibliothèques du monde semblent être vouées à une restructuration sempiternelle. A peine née en 1803, la jeune loge Les Enfans de la Concorde décrète en 1807 déjà la remise en ordre de la bibliothèque et des archives. En 1841, c’est au tour de l’historien, le Dr. Aug. Neÿen, de s’occuper des livres. En 1932, c’est le linguiste et fondateur du scoutisme luxembourgeois, le professeur Joseph Tockert qui officie dans la bibliothèque.
Des travaux récents ont fait disparaître le balcon attenant à l’appartement du concierge. Vidé jusqu’au roc naturel, cet espace a révélé une fosse sceptique datant du Moyen-âge. 
En arrière de la maison n° 5, une firme d’Esch/Alzette, dont le patron revêtira la charge de Vénérable Maître dans les années 1960, construit une annexe en béton. Du dernier étage, les Frères profitent d’une vue imprenable et ravissante sur le Grund.
15.
Voilà en quelques mots et images l’Histoire de ce vénérable Hôtel, dont les soubassements semblent reposer sur l’Histoire de la Ville de Luxembourg au 10e siècle.
Avant de clôturer cette présentation à l’occasion de la Journée Porte Ouverte 2009 notre Patrimoine National, permettez-moi de retourner un court instant dans la dite « Petite Histoire ».
Au Congrès de Versailles, le roi de Prusse put étendre son influence jusqu’à la Moselle. Son successeur jeta son dévolu sur la cathédrale de Cologne pour assoir la gloire de la Prusse dominante en Allemagne, ainsi que la sienne propre.
Pour que le rayonnement de la cathédrale surpasse le prestige de celle de Strasbourg, sise maintenant en terre de France, il fallait achever par les meilleurs maçons le chantier commencé quelques siècles plus tôt. Ce furent les francs-maçons de la Confédération germanique, descendants des anciens maçons opératifs, qui prirent en main le financement de l’œuvre par le biais d’une tombola.
La loge luxembourgeoise, bien qu’organe indépendant, mais de fait domiciliée dans un
pays appartenant au Bund, s’associa à la vente des dits billets.
Sur quoi, le Frère Aug. Neÿen se leva en tenue et prononça un fort réquisitoire d’envoyer du bon argent luxembourgeois hors des frontières pour sauver un monument allemand. Il aurait mieux fallu avec l’argent récolté sauver les monuments en périls au Grand-Duché.
Sur ce il claqua la porte du Temple et s’en fut fonder avec quelques Frères et des bourgeois avertis la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg en 1842. Société défunte, dont le Service des Sites et Monuments Nationaux a pris depuis la relève.
Je vous remercie de votre patiente attention.
Paul Rousseau
1 Georg Braun et Franz Hogenberg (1581) : Plan de la ville de Luxembourg, selon Deventer (1562) 2 Photo Marc Betzen (© Photothèque de la Ville de Luxembourg)
3 Lefort, p. 282
4 Archives Nationales Luxembourg B 766 f 120
5 ANL B 310
6 Pierre Hamer: Jean-Guillaume Guerrier, Un conventionnel luxembourgeois à Haïti et en Flandre ; PSH, 1969, Imprimerie St. Paul ; p. 197
7 Rupprecht, p.79
8 GStAPK 5.1.5/111 f° 239 v
9 ANL notaires: François le Jeune 1817/1818
10 GStAPK 5.1.15/108
11 GStAPK 5.1.15/111 f° 248
12 Ets. Thill, Bruxelles
13 GStAPK 5.1.15/109,3
14 Oraison funèbre; Bulletin triennal 1882-1884; édité par le Suprême Conseil Maçonnique pour le Grand- Duché de Luxembourg
15 Ve Manifestation maçonnique internationale à Luxembourg les 25,26, 27 mai 1912. in : Bulletin (Organe official du Bureau International de Relations maçonniques), Année X – N° 3; N° 32 ; Juillet- Septembre 1912 ; p.371
16 Notes du Frère Jules Mersch
17 Photo Tony Krier, 1978
18 Tony Krier, 1978
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