Le Temple de Salomon
Un édifice pour incarner l’absolu et le mystère
Cinq siècles après Salomon, le prophète Ezéchiel nous décrit sa
vision du temple. Nous lui devons la description d’un édifice qui fera
fantasmer un nombre considérable de lecteurs dès la parution du Livre des
Rois et du Livre des Chroniques.
ROBERT EDMOND LAVERRIÈRE (Revue maçonnique suisse: avril 2004)
Pour les auteurs maçonniques, notre rituel est basé sur une légende,
rapportée par la Bible et ses innombrables traductions et modifications
littéraires au cours des âges. Il s’agit dans une première approche de la
construction d’un édifice sacré pendant une période de paix sociale, avec le
concours de plusieurs nations lors de sa réalisation. Le Temple de Salomon
est un bâtiment mythique de référence livresque et non visuelle. Cette
demeure sacrée avec son temple et son palais vient-elle d’une légende?
Qu’est-ce qu’une légende? C’est un récit populaire qui en général a pour
sujet soit des événements ou des êtres imaginaires donnés pour historiques,
soit des faits réels, mais déformés et embellis. Chargée de mythes, la
construction du Temple de Salomon nous transmet des renseignements
historiques vérifiés par les découvertes des archéologues modernes.
L’histoire de l’art et de l’architecture ne prend pas en compte les
constructions éphémères, ni les restes de bâtiments détruits, et laisse le
soin aux archéologues de nous décrire les trouvailles cachées dans la terre
et le sable au cours des temps.
Relevons pour l’édification du propos que les livres historiques dont
font partie ceux des Rois et des Chroniques ont été rédigés entre 400 et 100
avant notre ère. Par contre, Le Livre des Proverbes attribué à Salomon fut
certainement écrit à son époque vers l’an 1000 et corrigé lors de la mise au
net de la Bible vers l’an 400 avant J.C. Enfin, pour être dans la mouvance
de l’époque qui nous intéresse, selon les chercheurs en religions le
monothéisme a été inventé huit siècles avant notre ère par les Perses de
Zarathoustra. Et la Bible n’est pas tendre à l’égard des rois David et
Salomon qui laissent prier d’autres dieux sur leur territoire et épousent
des femmes non juives. Cela sans faire la part des choses, vu que cette
sentence livresque est formulée 400 ans après les faits incriminés. Le
lecteur avisé peut même se demander s’il n’existe pas une appropriation par
les prophètes juifs au retour de Babylone, de l’existence d’illustres
anciens venant d’autres civilisations.
Le Temple et la notion du temps
Nous sommes en l’an 400 avant notre ère. Le prophète Ezéchiel nous parle
d’un temple à reconstruire. Ce que vont s’employer à réaliser les
dignitaires historiques qui accompagnent Zorobatel. La description donne des
détails pour la décoration, mais laisse planer des interrogations sur la
structure. La construction du Temple de Jérusalem par Salomon découle d’une
volonté sacerdotale, sorte d’accord entre un peuple «élu» et son Dieu. Ce
peuple est mi-nomade misédentaire. Il vit sous la tente et ses données de
construction s’apparentent à une architecture d’adobe, soit d’argile crue.
C’est la manière de construire dans cette région d’Asie mineure lorsqu’il
revient d’Egypte. Aucune autre tradition architecturale que la tente ou la
cabane n’est enseignée dans les descriptions bibliques.
Quand le prophète Ezéchiel parle du Temple de Salomon il évoque une
construction qui a été réalisée vers l’an 900 avant J.C. et qui durera 400
ans. À part les tombeaux égyptiens de la vallée du Nil, élevés en ces
époques antiques, aucun vestige n’a traversé le temps sans modification
notoire et sans entretien régulier. Le temple fut construit, puis a existé,
selon la Bible, pour les besoins religieux de douze voire de treize
générations suivant le cours de l’histoire du peuple juif. Il va donc subir
bien des modifications et évoluer par la suite. Comment? La Bible n’y fait
pas allusion, à part des extraits qu’il faut retrouver à travers les textes.
C’est le départ qui reste la référence pour décrire un rêve afin de
reconstruire le deuxième temple.
La conception
D’après les textes bibliques la maison de Yavé est une tente, dans
laquelle était déposée l’arche d’alliance. On trouve les indications sur la
tente du désert, la tente de Qiryat Yearim, la tente de la cité de David et
enfin le Temple de Salomon (1 RS 8. 6-11). En nous référant à la Bible nous
pouvons relever les faits suivants: élevé vers l’an 900 avant notre ère, sur
la montagne sainte de Moriah, le temple est situé sur une colline haute de
800m entre les vallées du Kidron et du Tyropeon. L’endroit choisi est situé
sur l’emplacement mythique et chargé de symboles où Abraham eut une vision
et fut «invité» à sacrifier son fils Isaac (Genèse XXII, 2). C’est le
symbolisme de la montagne, cette colline sera donc architecturée par des
fondations en pierre, sorte d’acropole appelée «Sion», vocable d’origine
cananéenne qui signifiera le centre, avec le symbolisme cosmique qui s’y
rattache.
L’ensemble architectural comprenait un palais, une maison appelée «la
forêt du Liban», un vestibule à colonnes et la maison de la fille de
Pharaon, soit la reine. Constructivement, le matériau employé doit être le
cèdre du Liban selon la description donnée, pour réaliser cette forêt. Et
par déduction archéologique, les murs seront exécutés en pisé. Le temple
construit à côté est disposé en trois espaces, selon les dispositions de la
tente. L’oulam, soit le porche, mesure vingt coudées sur dix, soit 10m sur
5. Le sanctuaire Hekal 20 coudées sur 40. Et le saint des saints, soit le
Débir, est un cube de 20 coudées de côté, soit 10m (1 R 6. 2-3)
La description continue en nous parlant de chambres et d’étages qui
relèvent du rêve et n’apporte pas d’éléments dignes d’intérêt. Cette
description spatiale, difficile à comprendre, a donné lieu à des
controverses entre les différents analystes maçonniques. Mais ne perdons pas
de vue que la hauteur est de 10 voire 15m et que rien ne prouve que les
espaces sont fermés sur le pourtour. Peut-être que les murs avec les
célèbres petites fenêtres sont de la terre séchée, ou de la brique de terre
crue entre chaque colonne de bois. Réaliser des étages avec une structure en
bois et des briques en terre est chose possible. Il est toutefois probable
que la conception du temple proposa, au cours des siècles entre 900 et 500
avant J.C. un nombre considérable de rajouts selon l’évolution des
techniques. En l’an 1000 avant notre ère, le premier temple devait être une
formidable tente faite de tissus magnifiques et de bois recouvert d’or et de
bronze. Avec des murs de remplissage en pisé recouvert d’or. Alors la notion
«biblique» du non emploi du fer serait vérifiée. Et la destruction par
l’incendie aussi.
L’histoire
ou le début de la construction du temple. Vérifions notre hypothèse par
la narration de l’histoire. D’après la Bible, vers l’an 1004 avant J.C.
David décida de construire un palais royal à Jérusalem avec l’aide du roi
Hiram de Tyr. Celui-ci envoya du bois de cèdre, des charpentiers et des
tailleurs de pierre. Pour des raisons adultérines, le Jébuséen David fut
puni par Dieu et dut laisser à son fils Salomon la tâche de réaliser la
maison de Dieu sur l’aire d’Arvana. Sur cette colline sacrée dominant
Jérusalem Salomon bâtit un nouveau palais et le temple. Hiram roi de Tyr,
ami de son père, envoya à nouveau les matériaux de construction et les
ouvriers.
La construction commença vers 964 avant J.C. et dura sept ans et demi.
Ses dimensions peuvent paraître modestes. Il formait un rectangle de trente
mètres sur dix, comprenant un vestibule, une grande salle et un sanctuaire,
le saint des saints. L’intérieur était magnifiquement décoré de bois sculpté
et plaqué d’or. L’entrée orientée vers l’Est était encadrée de deux colonnes
d’airain. Tous les objets du culte étaient l’oeuvre d’un artiste tyrien,
fils d’une veuve de la tribu de Dan, Hiram-Abi.
Le temple subit les outrages des Assyriens en l’an 701 avant J.C. La
Bible nous dit que le roi Ezéchias dut payer un tribut avec les ornements
d’or du temple. L’édifice fut donc dépouillé de ses décors. Dans quelle
mesure les deux colonnes existaientelles encore après cette invasion? Les
diverses invasions de ces époques de l’antiquité avaient pour trait
caractéristique, outre de donner du travail aux archéologues modernes, de
tout brûler et de laisser debout les ouvrages de pierre. Il faut imaginer
que ces soldats pillaient et emportaient des butins de métaux précieux et
n’avaient pas l’obligation de démolir les bâtiments, sauf pour se venger de
quelques affronts guerriers. Ils déportaient en esclavage la population qui
avait échappé au massacre, ou s’emparaient du territoire avec ses villes et
ses temples. Celui qui nous intéresse ici fut détruit et pillé par les
troupes chaldéennes de Nabuchodonosor une première fois en l’an 597 et une
deuxième en 586 avant notre ère, lors du siège de la ville de Jérusalem.
Selon l’histoire, le Temple de Salomon fut livré aux flammes avec la
ville. Il n’en restera rien.
La vision d’un prophète
Temple vient de templum. On appelait ainsi la partie du ciel déterminée
par la crosse du bâton des augures dans laquelle ils observaient le vol des
oiseaux, et par dérivé ce terme vient de contempler et désigne un vaste
espace découvert de toutes parts. Le temple est un espace sacré. Si un
peuple nomade se sédentarise, il va construire des espaces figés et non
démontables. Au début l’organisation reste le camp nomade, et la tente
sacrée garde sa forme mais est implantée en retrait voire sur un haut lieu.
Selon les versets de la Bible, le temple voit son implantation sur une
esplanade, sa disposition reste une tente.
Ainsi la vision d’un prophète donnait la possibilité d’imaginer un
bâtiment religieux de référence alors que personne ne mettra en doute son
existence architecturale. Car si le mythe a une portée ésotérique et une
volonté religieuse, la réalité historique et géographique permet une
recherche qui ouvre un débat sur la portée ésotérique d’un message et non
d’un ouvrage architectural.
Une importante littérature trône dans les bibliothèques sur le thème du
Temple de Salomon. Les auteurs partent d’un rêve personnel amenant le
lecteur vers des situations de conflits avec la réalité de l’an 1000 avant
J.C. Soit il s’agit de livres érudits faisant la part belle aux
investigations de chaque époque, soit de livres à caractère ésotérique
laissant l’analyse de la traduction de la Bible dicter l’approche de ce
bâtiment mythique. Si de nos jours, à la lumière des découvertes
archéologiques et historiques, nous avons du recul dans la perception de ce
qu’a pu avoir été l’architecture du Temple de Salomon, il faut admettre que
nos prédécesseurs ont essayé de visualiser cet édifice selon leur conception
et les idées reçues. Et dès le XIXe siècle les ouvrages traitant de ce thème
nous donnent une vision idéale du temple, avec des références sur les goûts
et les styles propres aux architectures ayant un rapport avec le
classicisme.
L’aspect constructif
Un premier constat d’ordre architectural est de considérer la
modélisation de ce temple sous un aspect constructif. L’an 1000 est envisagé
comme la fin de l’âge du bronze de Stonehenge aux Cyclades et Mycène. À
cette époque le matériau de construction le plus employé dans cette contrée
de l’Asie mineure et du bord de la Méditerranée est la brique de terre crue.
L’architecture en bois va permettre certaines prouesses, qui seront reprises
par les générations futures. La tradition du bois revient aux peuples de la
mer, en rapport avec la construction navale, la tradition de l’habitat sous
forme de tente aux peuples nomades, enfin le pisé aux peuples sédentaires. Y
voir des références avec les tombeaux égyptiens serait fortuit. Car pour la
construction David et Salomon vont faire appel à l’aide d’Hiram, roi de Tyr,
soit la civilisation phénicienne, plus proche par la mer de la civilisation
crétoise que de celle de la XXIe dynastie égyptienne du moment. Petit bémol
archéologique de circonstance, les fouilles dans la région prouvent une
certaine influence décorative venant du pays des pharaons. Cela est vérifié
aussi par le renseignement biblique qui mentionne que la première épouse du
harem de Salomon est égyptienne.
Dans l’histoire des styles et de l’architecture, le temple de référence
est le modèle grec. Il s’agit de celui d’Athéna, à Delphes, qui apparaît
vers l’an 600 avant notre ère avec les notions d’ordres dorique et ionique.
Les esthètes de l’époque chrétienne vont donc rapprocher la vision du Temple
de Salomon de celle des temples de la période dite classique, sans rapport
avec l’estimation des dates de construction, et nous donner une architecture
sacrée proche de l’an 400 avant J.C., pour interpréter les données de la
Bible.
Hiram-Abi est un artisan qui travaille le bronze et dirige les ouvriers.
C’est la fonction première qui ressort du Livre des Rois. Mais dans les
Chroniques, Hiram sait tout faire. Il connaît les métaux, le bois, le marbre
et la pierre. Il est sculpteur et décorateur avec l’or et les tissus comme
le pourpre et l’écarlate. Nous avons une description de l’architecture des
tentes avec les tissus de valeur. Pour ces raisons, il est considéré le
premier architecte de l’histoire, étant donné que le scribe mentionnait
toujours le nom du roi ou du dignitaire pour la paternité de l’oeuvre. C’est
un constructeur qui connaît les proportions et les solutions techniques.
Honneur donc à Hiram roi de Tyr de reconnaître la valeur d’Hiram-Abi. «Il
trouvera tout ce qui est nécessaire à l’oeuvre». Salomon dirige les achats
des matériaux et indique à Hiram-Abi les objets à réaliser. Le Temple est
fait de bois de cèdre et de cyprès recouverts d’or ciselé (II CH 3/2 -17).
Cette construction en bois selon les descriptions est un digne ouvrage
d’ouvriers charpentiers avec leur tradition navale. Et la construction du
saint des saints nous renvoie à la symbolique de l’arche de Noé.
L’esplanade sera réalisée en pierre pour soutenir la colline et
l’architecture avec certainement des escaliers, des niches et des conduites
pour amener l’eau des sources vers les vasques. Les assiettes sont taillées
hors du chantier, les pierres sont calibrées pour être acheminées sur les
pistes des caravanes. «Les maçons de Salomon et les maçons d’Hiram les
taillèrent tandis que les Biblites préparaient les bois et les pierres pour
construire la maison» (1 R 5/18). Or, la traduction de la Bible donne
souvent des noms grecs, considérant que la lecture était facilitée et plus
accessible. Par «Biblites» il faut lire les habitants de Biblos, soit à
cette époque la riche cité phénicienne de Guébal dont les habitants sont les
Guiblites ou Ghiblims. À vrai dire la cité des Guiblites occupe peu de place
dans la Bible, mais son histoire commence très tôt dans l’antiquité. On
pense que c’est l’une des villes parmi les plus anciennes de l’histoire.
Fondé mythiquement par El, le grand dieu des Sémites identifié comme Cronos
dans la mythologie grecque, ce lieu fut habité dès le néolithique.
Les piliers, les colonnes
Le mystère architectural qui entoure le Temple de Salomon est focalisé
par les espaces et principalement la position des accès et des portes. La
description donnée permet un rêve où chaque chercheur croit avoir la
solution. L’élément architectural le plus complexe reste l’emplacement des
deux colonnes devant le porche, dont la description est un réquisitoire sur
le paganisme de Salomon. Ce qui a certainement permis de qualifier Salomon
comme le roi mythique de tous les peuples et nations dans l’antiquité.
Hiram-Abi façonna les deux colonnes de bronze à la demande de Salomon (I
RS 7/15). Elles furent dressées à l’entrée du portique du temple. Hiram les
appela Yakim et Boaz. Nous ne trouvons plus de volonté de remettre ces deux
colonnes dans la vision sur le temple de la part d’Ezéchiel. Dans les
éléments rendus après le retour de Babylone, nous ne retrouvons pas les deux
colonnes. Peut-être s’agissait-il d’éléments de bronze en demi-cercle qui
recouvraient deux arbres? Cette théorie est explicable par les déductions
suivantes. Hiram roi de Tyr construit un beau palais de cèdre et embellit
les temples de sa cité, principalement celui d’Achtart. C’est une divinité
féminine de l’antique panthéon de l’Asie occidentale, épouse de El, père des
dieux. On lui donne plusieurs noms dans la Bible, tels Achéra, ou Astarté.
Son symbole est le pieu sacré, qui peut être un arbre planté en un lieu tout
aussi sacré, véritable borne ou repère dans les traditions antiques. Honorée
comme la déesse de l’amour et de la fécondité, Achéra est la mère du début
de tout.
Salomon sombre dans le polythéisme selon la Bible, entraîné par l’exemple
de ses épouses. Pour plaire à celles-ci, les idoles des concubines et
épouses eurent droit de cité et le temple de «Dieu unique» fut flanqué de
sanctuaires idolâtres (I RS 11/1-8). Il est même mentionné que «Salomon
honorait Astarté, déesse des Sidonites». Il faut lire «les habitants de
Sidon», cité puissante de Phénicie. Le symbole d’Achéra qui vient du fond
des âges est placé devant la porte du temple, ou plutôt devant l’entrée de
la tente sainte. Ces colonnes relient le ciel et la terre. C’est la porte
mystique qui ouvre sur le sacré, c’est le passage.
Le départ d’un mythe
La force du Temple de Salomon représente la symbiose entre les religions
de l’époque. Référence de toute démarche spirituelle, cet édifice religieux
est une sorte de rêve architectural. Depuis que l’humanité existe les lieux
sacrés sont construits pour la durée et résister aux attaques du temps. Les
tribus mythiques et nomades viennent du fond des âges avec dans leurs
bagages les légendes des autres tribus qu’ils ont croisé sur les chemins du
négoce antique. La Bible nous raconte l’histoire d’un de ces peuples et nous
transmet ses symboles. Celui-ci utilise le bois et le tissu comme matériaux
de base avec la terre. Lorsqu’il va décider de devenir sédentaire, il
conservera la notion de la tente sacrée. Alors la tente deviendra temple. Et
la construction éphémère et démontable prend la dimension du sacré. Ici pas
de vestige, mais une simple description, départ d’un mythe.
Il ne sert ni de modèle à l’architecture religieuse au cours du temps et
des civilisations, ni de repère de la part d’un peuple autre que les
Israéliens dès l’an 400 avant J.C. Le Temple de Salomon devient l’archétype
intellectuel de l’église pour la chrétienté avec la lecture de la Bible, les
croisades et le compagnonnage. Enfin, la franc-maçonnerie donnera son
importance à la plus illustre des bâtisses, cette demeure sacrée hors du
temps, des canons architecturaux et de l’histoire.
Demeure venue de nulle part pour incarner l’absolu et le mystère. Elle
revient nous transmettre le message de paix et de sagesse de l’auteur,
figure emblématique de notre trilogie de Maîtres.
|
|