Alpina 1/2002
Il y a un an le Comité Directeur de la GLSA proposait aux loges de
plancher sur l’image de notre Ordre dans le monde profane, entérinant ainsi
la suggestion faite à l’assemblée des Maîtres en Chaire et Maîtres Députés
du 28 octobre 2000. Il indiquait à la suite sept propositions de base sur
lesquelles cogiter, idées qui reviennent régulièrement lorsqu’il s’agit
d’envisager l’avenir de la franc-maçonnerie. Ces questions, nous nous les
posons depuis déjà très longtemps. Les formulations varient, le fond demeure
identique. Parce que nous n’avons pas trouvé de réponses définitives à ce
jour il importe de remettre l’ouvrage sur le métier car en creusant on peut
espérer découvrir. D’autres Grandes Loges font ce type d’introspection et
chacune tente d’apporter des solutions en fonction du contexte spécifique où
elle évolue.
Nous ne pouvons faire l’économie d’un tel exercice, ce
serait se désintéresser de ce que sera la Maçonnerie pour les générations
futures, surtout en notre époque de certitudes mitigées en bien des
domaines, où nombre d’acquis se révèlent friables et tangents. A l’instar de
nos prédécesseurs il est donc souhaitable de s’interroger périodiquement là
où nous sommes sur ce qu’il faudrait entreprendre pour dynamiser nos rangs
d’une part, et afin que le monde extérieur nous perçoive dans notre juste
mesure, d’autre part.
La Maçonnerie en tant qu’institution ne vit pas à l’écart du
temps et de l’espace, de même le frère hors du temple est soumis aux
conditions communes de l’existence. Nous devons ainsi tenir compte de
certains paramètres. Lors de l’assemblée des MC et MD du 27 octobre dernier,
le Grand Orateur Michel Cugnet a présenté une synthèse des réflexions faites
par nos loges et la discussion a été ouverte sur chacun des sept points.
Neuf travaux romands sont parvenus à la Rédaction, sept collectifs, deux
individuels. Ils reflètent la même pluralité d’opinions rencontrée lors de
débats internes sur les sujets concernés. Pour une raison de place nous
avons écourté les commentaires et évité dans la mesure du possible les
répétitions d’un atelier à l’autre. Que ces propos fassent leur chemin !
Jacques Tornay
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