Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente
La conférence publique, organisée à Berck par la Région Nord-Pas de Calais-Picardie, sous l’égide de la Grande Loge Féminine de France, en présence de Catherine Jeannin-Naltet, présidente de la Grande Loge Féminine de France, a réuni une centaine de personnes.
Catherine Jeannin-Naltet a évoqué la tradition et la modernité de la franc-maçonnerie féminine : « Nous sommes héritières d’un combat qui a été mené par des femmes dont l’objectif était de rendre autonome les femmes.
Etre fanc-maçonne signifie être libre. Grâce à un rituel, c’est se couper de l’agitation du monde profane pour rentrer dans un temps et un lieu différent, sacré peut-on dire, dans un espace d’échanges et de libertés, permettant de partir à la recherche de sa vérité intime, de se débarrasser des préjugés et des superstitions. C’est une méthode pour ordonner nos vies qui partent dans tous les sens. Quelque part, on se livre soi-même. Le secret dont on parle toujours, c’est justement pour respecter la parole libre de l’autre. Sans avoir peur de se dire ce que l’on pense réellement."
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Extrait du journal « le réveil de Berck », publié le 9 avril 2014