Editorial
Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.
Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente 
Nous rejoindre
Catherine Jeannin-Naltet, Présidente de la GLFF, sur Europe 1 Midi - 15 janvier 2013
Sur un fond d’humeur et de décontraction, Catherine Jeannin-Naltet, Présidente de la Grande Loge Féminine de France se prête au jeu de la question/réponse posée par Patrick ROGER « les Réseaux, lobbys, franc-maçonnerie : la France est-elle sous influence ? La France des copinages ? Peut-on réussir sans réseau en France ? Est-ce un tort de la démocratie qui oppose l’intérêt privé et l’intérêt public ?
Faut-il avoir des grands réseaux ? Est-ce un pur fantasme ?
Nous sommes dans un univers compétitif et concurrentiel. Autrefois il y avait les grandes écoles et la Franc Maçonnerie ; depuis quelques années des réseaux s’organisent de manière plus professionnelle.
Ils ont, pour certains, un droit d’accès au Sénat. Il y a des syndicats, des ONG, des associations, des groupes, par professions ou par univers, qui bâtissent des stratégies d’influence totalement déconnecté de la culture ancienne et qui sont très efficaces.
Pourtant certaines décisions sont prises après l’intervention de grands lobbys pour des groupes qui n’ont pas toujours des moyens mais qui sont très malins.
De quoi parle-t-on alors lorsque l’on parle de réseaux ? Le dernier exemple d’influence en date : le mariage pour tous.
Catherine Jeannin-Naltet, Grande Maîtresse de la GLFF, rappelle que nous sommes là pour défendre des valeurs et des idées ; et que l’entrée en Franc-maçonnerie se base sur une demande d’un enrichissement personnel et non pas pour trouver un carnet d’adresses.
Autour de notre Grande Maîtresse, les autres invités de Patrick ROGER sont :
- Vincent Nouzille, journaliste d'investigation, auteur de « La République du copinage, Enquête sur la France des réseaux de pouvoir » chez Fayard.
- Thierry Coste, lobbyiste professionnel, auteur du livre « Le vrai pouvoir d'un lobby : Des politiques sous influences »chez François Bourin, Editeur.
- Marc Henry, Grand Maître de La Grande Loge de France.
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