L’économie peut représenter plus de 60 euros par an pour une pilule ou près de 40 euros pour l’installation d’un implant.
Cette mesure existait déjà pour les mineures accédant à un contraceptif dans un centre de planification. Il s’agit aujourd’hui de l’étendre sur l’ensemble du territoire, pour toutes les jeunes femmes. 
 
 
Un  rapport de la DREES en 2010 rappelle que les françaises de 15 à 19 ans  présentent un taux de grossesse (22,6‰) très supérieur à celui des  Suissesses (9,1 ‰) ou des Néerlandaises (12,3‰).
 
Renforcer  la prévention pour réduire le nombre de grossesses non désirées ou  précoces est une nécessité. Nous n’y arriverons que par la mobilisation  de tous.
Depuis  quelques années, plusieurs conseils régionaux se sont engagés fortement  sur les questions de santé génésique et d’accès des mineurs à la  contraception, notamment au travers de l’expérimentation du dispositif «  Pass Contraception ».
 
Les  pistes d’amélioration sont claires : une plus grande mobilisation de  l’Etat et de l’Assurance maladie dans la mise en œuvre de ce dispositif ;  une plus forte implication des services de santé scolaire et des  acteurs associatifs ; un meilleur accompagnement des jeunes, notamment  en termes d’information, de prescription et de consultation aujourd’hui  trop variables selon les territoires ; le ministère y travaillera aux  cotés des régions.
Enfin  aucune action de prévention ne sera optimale si elle n’est pas  accompagnée d’une véritable éducation à la sexualité à l’école, chantier  que le ministère des Droits des femmes et le ministère de l’éducation  nationale ont décidé de relancer de concert.