Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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Des progrès significatifs pour les droits des femmes au Maghreb

Un texte publié par le ministère des droits des femmes rappelle que le 12 septembre dernier à Paris, les ministres des droits des femmes des pays membres de l’Union pour la Méditerranée renouvelaient l’engagement de leurs gouvernement en faveur du rôle des femmes dans la société, dans le contexte des printemps arabes.

Cet engagement s’est traduit par des avancées notables dans la région.

 

Au Maroc, les députés ont supprimé l’article 475 du code pénal qui permettait à un violeur d’échapper à des poursuites s’il épousait sa victime. C’en est fini de la double peine pour les victimes de viol.
Un partenariat a été conclu par la France avec Mme Bassima Hakkaoui, ministre marocaine de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, en avril dernier.
Il commence à porter ses fruits avec des premiers échanges de bonnes pratiques et des rencontres de fonctionnaires spécialisés dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

 En Tunisie, les principes d’égalité et de parité sont consacrés dans la Constitution adoptée le 26 janvier dernier. Au-delà des garanties juridiques apportées, ce texte fondamental fait de l’égalité et l’autonomie des femmes l’aspiration de la société tunisienne toute entière, dont la mobilisation pendant le processus constitutionnel a été sans relâche.

 En Libye, le 19 février dernier, le ministre de la justice Salah al-Marghani, a adopté un texte reconnaissant les viols massifs commis pendant la guerre et garantissant des droits aux victimes : droit à des réparations, droit  à des soins, droit à des formations.
Définir un statut pour les victimes de violences sexuelles en période de conflit armé est inédit et exemplaire. C’est un modèle de mise en œuvre des résolutions Femmes Paix et Sécurité. C’est aussi un signal fort de l’engagement des autorités libyennes en faveur de la protection spécifique des femmes, quelques mois après des avancées législatives majeures comme la pénalisation de la torture et des disparitions forcées.
Ces actes sont à souligner il reste à espérer que ces décisions soient suivies d'effet pour les femmes et les victimes en général. Il n’y aura pas de paix sans justice et respect des victimes, ni en Libye, ni en Syrie, ni ailleurs.


Le 11 septembre 2013, à la veille des réunions de l’Union pour la Méditerranée consacrées au rôle des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a souhaité rencontrer, écouter et échanger avec des femmes syriennes, issues de l’opposition et engagées pour la paix. Moment grave, intense, émouvant.

Un extrait du site du ministère des droits des femmes, article publié le 22 février 2014

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