Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente
Le mercredi 22 janvier, à l’invitation de « Dunkerque Espace Fraternité » ( collectif des Loges du Dunkerquois , toutes Obédiences confondues) la Grande Loge Féminine de France a participé à une conférence publique sur l’histoire de la Franc Maçonnerie Féminine dans le Nord de la France.
Les deux conférencières, Françoise Carer, Grande Maîtresse Adjointe Chargée des Relations Extérieures et Martine Guesdon, présidente de la commission régionale d’ Histoire de la Maçonnerie, ont rappelé succinctement l’historique de la place de la femme dans la Franc Maçonnerie. Elles ont convoqué les textes du Moyen Age ( notamment le Regius, texte fondateur du XIIème siècle), puis évoqué l’existence des Loges d’Adoption ( très nombreuses au XVIIIème siècle dans le nord de la France). Elles ont évoqué la spécificité de la Franc Maçonnerie Féminine du Nord de la France au fil de l’examen des médailles des loges de la région
Il existe dans le Nord 26 Loges de la GLFF très actives qui comptent environ 900 membres qui s'investissent tant à l’échelon maçonnique national qu‘à l’échelle de la cité.
Le débat qui s'en suivit avec le public fut très riche.
Le président de Dunkerque Espace Fraternité Etienne Galand s'est félicité de cette contribution de la GLFF à une manifestation qui a réuni toutes les Loges du Dunkerquois dans le cadre de « Dunkerque, capitale régionale de la Franc maçonnerie ».
(photo Françoise Bazimon)