Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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Elections Européennes – 25 mai 2014

Pour vous éclairer avant de voter, l'Institut maçonnique européen de la Grande Loge Féminine de France vous offre cette fiche d’information.
Aller voter n’est donc pas seulement faire preuve de citoyenneté, c’est également décider des lois qui nous régissent au quotidien !

 Ce qui va changer
Du 22 au 25 mai 2014, près de 380 millions de citoyens européens éliront leurs représentants au Parlement européen. Pour la France, ces élections auront lieu le dimanche 25 mai. Ces premières élections depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en décembre 2009, revêtent une importance particulière en raison, non seulement des changements instaurés par le Traité, mais aussi par le contexte politique actuel.

Ces élections sont en effet marquées par la crise financière et ses conséquences : euroscepticisme, montée du populisme et de l’intolérance…
La montée de ces idéologies et des partis dangereux pour la démocratie nécessite une plus grande mobilisation de la part des citoyennes et des citoyens.

Le rôle du Parlement européen
Le traité de Lisbonne a élargi les compétences du Parlement européen à de nombreux domaines comme la politique énergétique ou l’immigration. Ces questions entrent dans le champ de la procédure de « codécision » dans laquelle le Parlement et le Conseil de l’UE (ou le Conseil des Ministres) sont sur un pied d’égalité. Le Parlement a le dernier mot en ce qui concerne le vote du budget annuel de l’Union Européenne.

Ces nouvelles compétences s’accompagnent d’une plus grande responsabilité vis-à-vis des citoyens européens. Seul organe directement élu par les citoyens, le Parlement européen est le porte-parole de la volonté des citoyennes et des citoyens sur de nombreux sujets qui concernent directement l’ensemble des pays membres ; il est aussi le garant de la démocratie représentative. Le Parlement européen a également le devoir de tenir informé et de collaborer avec les Parlements nationaux.

 L’élection du Président de la Commission européenne
Le grand changement de la prochaine législature du Parlement réside désormais dans sa compétence à élire le Président de la Commission européenne. Sur proposition du Conseil européen, le Parlement élira le candidat présenté par le parti majoritaire élu aux élections européennes. Le Parlement aura, en outre, un droit de veto sur les candidats proposés. Le Président de la Commission européenne nommera les Commissaires européens mais après audition et vote du Parlement européen.

Par ailleurs, en étendant la procédure de codécision à la quasi-totalité des politiques communautaires, le Parlement européen voit son rôle de législateur renforcé.

 La répartition des sièges en France
Le Traité de Lisbonne a modifié la répartition des sièges entre les Etats membres. Chaque pays a au minimum six sièges et au maximum 96. Le principe de la répartition des sièges se fait selon le principe de proportionnalité dégressive tel que fixé dans les traités. Concrètement, en Allemagne, un député européen représente 852.539 habitants alors qu’il représente 69 352 habitants à Malte. Plus un pays est petit, plus il obtient proportionnellement de sièges. Avec l’entrée de la Croatie dans l’Union européenne et cette nouvelle répartition, la France disposera de 74 sièges.

L’importance du droit communautaire
On estime aujourd’hui que 60 à 70% des lois françaises sont des transpositions du droit communautaire. Cette proportion devrait encore augmenter avec les nouvelles compétences du Parlement européen. Le droit européen a notamment contribué à la protection des consommateurs, à la recherche médicale, à la régulation des banques, à une meilleure traçabilité des produits alimentaires et à une plus grande coopération dans le domaine de la criminalité.

Aller voter n’est donc pas seulement faire preuve de citoyenneté, c’est également décider des lois qui nous régissent au quotidien !

 

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