Editorial
Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.
Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente 
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Franc Maçonne, quel engagement ? Le compte rendu de la conférence publique organisée par la G.L.F.F. à Dunkerque
Le 16 mai 2013, une centaine de personnes a attentivement écouté successivement Catherine Jeannin- Naltet, Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France et Françoise Carer, Conseillère fédérale de la région Nord/Pas de Calais/Picardie, l’une des 33 administratrices de l’obédience et une adhérente de la Grande Loge Féminine de France.
Cette dernière, récemment élevée au grade de Maîtresse dans sa Loge, après avoir cheminé comme Apprentie, puis comme Compagnone a témoigné de la résonnance de son parcours et de son engagement maçonniques dans sa vie personnelle.
Pour éclairer le thème de l’engagement, la Grande Maîtresse a tracé un historique rapide de la Franc-maçonnerie féminine et a insisté sur l’implication personnelle des franc-maçonnes; grâce au travail au sein des loges, la femme qui s’engage apprend à mieux se connaître en confrontant son regard et ses idées à la diversité des personnalités et des points de vue d’autres femmes.
La Franc-maçonnerie fait sienne la devise de la République « Liberté – Egalité – Fraternité » sans oublier le principe de laïcité.
Ces valeurs sont un tronc commun que partagent toutes les franc-maçonnes bien au-delà de leurs singularités. Ces femmes de tous horizons et de toutes cultures, sont intransigeantes sur le respect et la promotion des droits et de la dignité de la personne.
Elles s’inscrivent dans un projet global initiatique et humaniste qui postule que la transformation du monde commence par la construction de soi.
Face au public, Françoise Carer, Conseillère fédérale, a témoigné des actions concrètes de la GLFF, soit en terme de contribution auprès des instances publiques françaises et européennes soit en terme de publications destinées au grand public et issues des travaux des Loges : L’Europe et les femmes, les violences faites aux femmes, la santé des femmes, etc.
Les trois présentations des intervenantes de la G.L.F.F. ont suscité de nombreuses questions : Comment devenir Franc-maçonne ? Comment se déroulent les travaux au sein des loges ? Quels thèmes y sont-ils étudiés ? Pourquoi une obédience maçonnique féminine ?
Les réponses sincères et transparentes ont permis à l’audience de mieux cerner l’idéal, les valeurs et la méthode maçonnique à travers trois parcours singuliers de femmes, citoyennes responsables, qui ont choisi de s’engager au sein Grande Loge Féminine de France.
Pour en savoir plus, lire le pdf.
