Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente
19 janvier 2016 : à l'initiative de Franc Maçonnerie et Société, à l'Assemblée Nationale, la conférence publique a réuni la Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France, le Président du Conseil National du Droit Humain et les Grands Maitres du Grand Orient de France et de la Grande Loge de France - les quatre premières Obédiences maçonniques françaises - sur le projet d'une « Refondation de la République » après les tragédies du 13 novembre 2015 » à Paris.
Tous sont venus : parité à la tribune, mais aussi dans la salle.
Après l'introduction sur le sens du concept de « refondation», un tour de table des intervenants sur leur vécu et leur analyse des événements de l’année 2015, les questions ont porté sur la solidarité, l’éducation et la responsabilité.
Concernant la solidarité, Marie Thérèse Besson a proposé de l'aide aux migrantes.
Si la commune de Grande Synthe, près de Dunkerque, est classée 4 fleurs au classement des villages fleuris, le camp de tentes, immergé dans la boue est plutôt à classer dans le registre des « porcheries », a souligné la Grande Maîtresse de la GLFF, « une honte ».
La Grande Loge Féminine de France soutient les femmes migrantes en apportant son appui à une association qui œuvre dans les camps de migrants du nord, il s’agit de « Gynécologie sans frontières ».
Mais si l'aide immédiate, morale et matérielle est indispensable, il faut changer de niveau et, la GLFF souhaite associer toutes les Obédiences pour presser les pouvoirs publics d'agir.
Beaucoup de sœurs de la GLFF sont engagées dans des associations pour faire vivre les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de laïcité et mettre en œuvre les droits des femmes. Mais il appartient aussi aux Obédiences de s’engager en s’unissant autour d’actions communes répondant à des objectifs communs.
Et en fin de séance, ce bal des Obédiences…, proposé par Marie -Thérèse Besson, idée rafraichissante dans ce contexte. Pour danser, il faut se rapprocher, synchroniser gestes, postures et respirations et harmoniser rythmes et mouvements.
Un message à petits pas pour avancer ensemble…