Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente
La présidente de la Grande Loge Féminine de France Catherine Jeannin Naltet était présente au premier colloque de la FAMAF qui réunissait les Grandes Loges Féminines de Bolivie, Colombie, Mexique, Perou, Uruguay, Venezuela , reçues par la Grande Loge Féminine d'Argentine à Buenos Aires.
Ces trois jours par la richesse des communications des différentes obédiences ont permis de mesurer l'impact de la franc-maçonnerie féminine en particulier dans la société latino-américaine.
Les interventions ont porté sur « valeurs maçonniques et spiritualité, utopie ou réalité » et « impact de la maçonnerie féminine dans la société actuelle »
Il en est ressorti que dans un univers souvent « machiste » la possibilité pour les femmes d’accroître leur conscience sur le plan personnel est un moyen de s'affirmer dans la société, de lutter pour les droits sociaux et de transmettre les valeurs maçonniques de liberté, de justice, et de perfectionnement de l' humanité au sein de la famille et dans leur entourage.
La franc-maçonnerie féminine est active dans de nombreux endroits du monde et apporte ainsi par son extension les outils d’émancipation des femmes.
A l'issue de ce colloque Catherine Jeannin Naltet s'est rendue à Montevideo pour signer solennellement un protocole d'accord avec la Grande Loge féminine d'Uruguay représentée par sa présidente Alicia Toyos, devant deux cent franc-maçonnes uruguayennes qui se sont déplacées de tout le pays pour assister à l'évènement.