Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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La GLFF se félicite de la décision du Parlement européen du 9 juin 2015

« En matière d’égalité entre les hommes et les femmes, la nouvelle stratégie de l’Union Européenne post-2015 doit être basée sur des objectifs plus clairs, des actions concrètes et un suivi plus efficace afin de progresser réellement contre la discrimination sur le marché du travail, dans l’éducation et dans l’accès aux postes de prise de décision », ont estimé les députés européens, ce mardi.
 La résolution a été approuvée par 341 voix contre 281 et 81 abstentions.

Combattre les nouvelles formes de violence contre les femmes
Les députés appellent la Commission à proposer de nouvelles règles contraignantes pour protéger les femmes de la violence et demandent que les États membres ratifient la convention d’Istanbul. Une attention particulière doit être accordée aux nouvelles formes de violence à l’égard des femmes et des jeunes filles, comme le cyber-harcèlement, la cyber-traque furtive et la cyber-intimidation.
En outre, la féminisation de la pauvreté peut avoir pour conséquence une augmentation de la traite des femmes, de l’exploitation sexuelle et de la prostitution forcée.
Les États membres devraient dès lors étudier des moyens de décourager la demande, et considérer des programmes d’aide aux femmes souhaitant sortir de la prostitution, indique le texte.

Équilibre entre vies familiale et professionnelle
La mise en place de structures de soins et de garde d’enfants à des prix abordables et permettant de concilier vies privée et professionnelle sont des conditions pour favoriser l’augmentation du taux d’emploi des femmes, indiquent les députés.
Ils soulignent l’importance d’une plus grande souplesse des horaires et du lieu de travail, afin de permettre un équilibre entre vie familiale, vie privée et vie professionnelle.
Les États membres sont invités à lutter contre le travail non déclaré et précaire, qui contribue à la dérégulation complète du système de rémunération des femmes. La Commission et les États membres devraient prendre les mesures appropriées pour mettre fin aux différences de salaires et de pension entre hommes et femmes, indique le texte.


Davantage de femmes aux postes de direction
Les députés demandent au Conseil de parvenir dès que possible à une position commune sur la directive relative à une représentation équilibrée des genres dans les conseils d’administration non-exécutifs grâce à des quotas, une mesure qui a fait ses preuves dans certains pays.


Santé et éducation
Le Parlement appelle la Commission à aider les États membres à assurer, dans le domaine de la santé et des droits sexuels et génésiques des services de qualité, adaptés et facilement accessibles, et à garantir la disponibilité d’un avortement et de dispositifs de contraception légaux et sûrs. Les députés rappellent le droit de tous les êtres humains à disposer de leur propre corps et à l’autodétermination. Les États membres devraient mettre en œuvre des programmes sur l’éducation sexuelle dans les écoles, ajoutent-ils.


La perspective du genre, en Europe et dans le monde
Les députés invitent à soutenir les programmes de sensibilisation contre les stéréotypes, le sexisme et les rôles traditionnellement dévolus aux femmes, et à lutter contre le harcèlement et les préjugés à l’égard des personnes LGBTI dans les écoles. Ils soulignent le rôle décisif de l’éducation et de l’autonomisation dans la lutte contre les stéréotypes et la discrimination.
L’UE devrait montrer l’exemple en matière d’égalité des femmes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union. La dimension de genre et le combat contre les violences faites aux femmes devraient être intégrés à la politique étrangère, de commerce et de développement de l’UE, rappelle le texte.

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