Editorial
Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.
Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.
Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ? Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.
Marie-Thérèse BESSON, Présidente 
Nous rejoindre
La Grande Loge Féminine de France présente au dernier colloque du CLIMAF – 7 juin 2014
Lors du colloque grand public organisé par le CLIMAF, Centre de Liaison Internationale de la Maçonnerie Féminine, à Lisbonne le 7 juin 2014, sous l’égide de la Grande Loge Féminine du Portugal, la GLFF et 240 femmes venues de différents pays ont échangé sur le thème de la laïcité.
La laïcité, garante des libertés : thème brûlant et essentiel qui concerne chaque citoyenne et chaque citoyen des pays d’Europe et de leurs satellites !
Les 8 Obédiences féminines, membres du CLIMAF, se sont réunies autour de 5 sous-thèmes de réflexion :
. Laïcité: une voie d'émancipation pour les femmes et vers la parité femmes-hommes,
. Le sens de la laïcité – son évolution au cours de ces dernières années,
. La laïcité et les institutions religieuses, la laïcité comme processus d’intégration,
. Les limites entre la sphère publique et la sphère privée,
. Laïcité : subsidiarité comme principe politique.
Irène Pimentel a balayé l’histoire de la laïcité dans son pays, le Portugal, depuis les années difficiles de la dictature, jusqu’au 25 avril 1974 où sont apparues les lois sur la liberté religieuses et les modifications sociétales qui en ont découlé (divorces, par ex.)
Après avoir défini les contextes de la laïcité et l’expérience française de la laïcité, Valentine Zuber a rappelé que la séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 avait mis fin au système des cultes reconnus quand la République en garantit le libre exercice. La laïcité se doit d’être le garant de la coexistence à égalité et sous la protection de l’Etat neutre entre les différentes convictions, religieuses ou humanistes, qui doivent pouvoir s’exprimer, en toute liberté dans la société.
Elles tiennent à réaffirmer les valeurs universelles de liberté de conscience et d’égalité sur lesquelles elles travaillent. Elles affirment la nécessité de l’inscription du principe de laïcité dans la Constitution européenne. Ce principe pose la liberté de croire ou de ne pas croire, d’avoir ou de ne pas avoir une religion ou d’en changer.
L’Europe et ses Etats membres doivent assurer leurs missions en matière d’éducation, de santé et d’action sociale en dehors de tout dogme, tel fut la conclusion.
Textes des conférencières et synthèses seront publiés intégralement sur le site du CLIMAF : www.climaf.eu