Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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La Grande Loge Féminine de France soutient le projet de loi sur la lutte contre le système prostitutionnel

A compter du 14 octobre prochain, le Sénat examine en deuxième lecture la proposition de Loi portée par les Députés, c’est la raison pour laquelle, la Grande Loge Féminine de France tient à rappeler sa position. Aujourd’hui, si l’Assemblée Nationale porte sa proposition de Loi avec vigueur, le Sénat dans sa première séance publique le 30 mars 2015 avait apporté deux modifications, contraires à la proposition : la dépénalisation du client et la reprise du délit de racolage.

En 2013, La Grande Loge Féminine de France a marqué son soutien à l’adoption de la Loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel car elle se prononce régulièrement sur les droits de femmes et sur la violence envers les femmes.

 

Communiqué de presse de la Grande Loge Féminine de France

5 octobre 2015


LUTTE CONTRE LE SYSTEME PROSTITUTIONNEL

Le 14 octobre 2015, le Sénat doit examiner en deuxième lecture la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, déjà votée à une large majorité, en première et deuxième lecture, par l’Assemblée Nationale.
La Grande Loge Féminine de France soutient fermement cette proposition et réaffirme ses positions définies nettement dans son rapport alternatif CEDAW de 2013 :

 - Supprimer les mesures répressives à l'encontre des personnes prostituées qui sont avant tout des victimes des violences du système prostitutionnel,

 - Renforcer la lutte contre la traite et pénaliser les coupables que sont les proxénétes et les réseaux,  mais aussi le client, acteur majeur sans lequel ce système d’exploitation du corps humain ne pourrait prospérer,

 - Faire prendre conscience d’une réalité violente et sordide, loin des stéréotypes véhiculés par certains médias et des mythes de l’industrie du sexe, en instaurant une politique ambitieuse de prévention et d’éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes,

 -  Offrir des alternatives crédibles à la prostitution par des politiques publiques volontaristes de protection, assistance, logement, santé, réinsertion.

 

 La Grande Loge Féminine de France souhaite que l'adoption d'une telle loi permette à la France de se joindre aux pays résolument abolitionnistes avec l'espoir qu'en Europe et dans le monde une véritable humanisation de la société ne laisse plus aucune place à ce fléau.

 

PLus d'infos sur

http://www.glff.org/fichiers/Rapport_Alternatif_2013_sur_la_France.pdf

 

Télécharger le communiqué sous format pdf

 

La Grande Loge Féminine de France réunit plus de 14.000 femmes « cherchantes » qui travaillent sur des sujets très divers tant sociétaux qu’initiatiques.
Par ses travaux sur des grands sujets tels que la laïcité, le droit des femmes, la fin de vie, la bioéthique, le vivre ensemble, le développement durable, etc., la Grande Loge Féminine de France contribue à l’amélioration de notre société tant au niveau national qu’européen.


Quelques chiffres :
Les femmes représentent 70 % des pauvres dans le monde
Sur 550 millions de travailleurs pauvres, 330 millions, soit 60% sont des femmes
Les femmes accomplissent 66 % du travail mondial produisant 50% de la nourriture mais ne perçoivent que 10% des revenus
Source UNIFEM, OIT et UNICEF

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