Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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Lutter contre l'homophobie - 12 décembre 2012

En présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et des chanteurs Yvonne Chaka Chaka et Ricky Martin, le Secrétaire général Ban Ki-moon a exigé la fin des violences et discriminations basées sur le genre et l’orientation sexuelle.

 

« Soyons clairs : les homosexuels, les lesbiennes, les bisexuels et les transgenres ont les mêmes droits que tout le monde. Eux aussi sont nés libres et égaux », a rappelé M. Ban lors d’une manifestation spéciale au Siège de l’ONU à New York sur le rôle des dirigeants dans la lutte contre l’homophobie.
 
« C’est un scandale que dans le monde d’aujourd’hui, tant de pays continuent de pénaliser leurs citoyens au prétexte qu’ils aiment une personne du même sexe. Dans la plupart des cas, ces lois ne sont d’ailleurs pas le fait des pays eux-mêmes, mais l’héritage de systèmes coloniaux. Elles doivent être éradiquées », a-t-il affirmé.
 
Organisé par les Nations Unies et le Haut Commissariat des droits de l’homme (HCDH), ainsi que par plusieurs missions permanentes auprès de l’ONU et des ONG, cette manifestation se déroulait dans la cadre des célébrations de la Journée des droits de l’homme, observée hier.
L’assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme le 10 décembre 1948, date retenue depuis pour marquer la Journée des droits de l’homme. Ce texte énumère l’ensemble des droits et libertés fondamentaux de tous les femmes et hommes du monde entier, sans distinction aucune.
 
En décembre 2011, le HCDH a publié le premier rapport de l’ONU sur la violence et la discrimination contre les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT). Ce document recense de très nombreuses violations. Ainsi, dans plus de 76 pays, les relations consensuelles entre personnes de même sexe sont pénalisées, tandis que les discriminations et violences contre les LGBT sont monnaie courante dans d’autres.
 
Le Secrétaire général a rappelé que l’article 1 de la Déclaration universelle stipulait pourtant que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » « Tous les êtres humains, pas certains, pas la majorité, mais tous », a insisté M. Ban. « Personne n’a le droit de décider qui peut bénéficier de ces droits et qui peut en être privé », a-t-il tranché.
 
Selon le HCDH, l’opinion publique a considérablement évolué vis-à-vis des LGBT, même si les États restent divisés. En 2005, lorsque la première déclaration sur les droits de ces personnes a été proposée par la Commission des droits de l’homme (remplacée en 2006 par le Conseil des droits de l’homme), 36 pays seulement l’avaient signé. En 2011, ce chiffre est monté à 85, ce qui témoigne d’un élargissement de la prise de conscience et de l’acceptation à l’échelle mondiale. Et en juin 2011, le Conseil des droits de l’homme a adopté la toute première résolution des Nations Unies contre la violence et la discrimination à l’encontre des personnes LGBT.
 
Parmi les personnalités présentes à la manifestation, outre la ministre française des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, se trouvait l’archevêque Desmond Tutu, ainsi que plusieurs militants des droits des LGBT.
« Nous devons tous lutter contre l’homophobie et particulièrement ceux qui sont considérés comme les dirigeants du monde et les personnalités connues du grand public », a estimé M. Ban.
La chanteuse sud-africaine Chaka Chaka et le chanteur portoricain Ricky Martin participaient à cette réunion. « Pendant des années j’ai vécu dans la peur parce que je détestais qui j’étais », a déclaré Ricky Martin.
« Il n’est pas question de créer de nouveaux droits, mais bien de garantir que les droits de l’homme s’appliquent à tous, dans la réalité, quelle que soit l’orientation sexuelle ou l’identité de genre », a déclaré la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.
« Aucun pays n’est exempté de progresser dans le respect de ces droits« , a-t-elle souligné en rappelant qu’en France, « les personnes LGBT sont encore l’objet d’un certain nombre de discriminations et de violences ».
 
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