Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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Olympe de Gouges à l'Assemblée nationale en octobre 2015

Un buste de la révolutionnaire féministe sera installé en octobre 2015 à l'Assemblée nationale, à l'occasion des 70 ans de l'élection des premières représentantes de la République.


Olympe de Gouges va entrer à l'Assemblée nationale.
Un buste de la révolutionnaire féministe y sera installé en octobre 2015, à l'occasion des 70 ans de l'entrée de femmes dans l'hémicycle : le 21 octobre 1945, 33 femmes (sur un total de 586 représentants) étaient élues à l'Assemblée constituante.



« La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune », écrivait Olympe de Gouges dans sa Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, en 1791, deux ans avant d'être guillotinée.

Son buste sera installé à proximité de l'hémicycle, dans la Salle des Quatre colonnes, là où les députés se ruent vers les micros des journalistes entre deux séances.
Un buste de Jean Jaurès, notamment, trône déjà dans cette salle, « l’un des lieux les plus emblématiques du Palais-Bourbon », souligne le Service des affaires immobilières et du patrimoine de l’Assemblée nationale, qui vient de lancer l'appel à projet à destination des artistes.
L'initiative provient du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, souligne Sylvie Boulle, conseillère de ce service.

Pour autant, l'association "Olympe de Gouges aujourd'hui", fondée en 2014, y voir la marque du lobbying intense qu'elle a mené ces derniers mois auprès de la présidence de l'Assemblée et de sa délégation aux Droits des femmes.

L'un des objectifs de cette commande, note Sylvie Boulle, est de pallier « l'absence de représentation des figures politiques de femmes ». Aujourd'hui, « elles ne figurent que sous forme de symbole » dans les œuvres d'art du patrimoine de l'Assemblée nationale : Marianne, la République, ou des déesses antiques.
Olympe de Gouges avait été plébiscitée par les internautes lors de la consultation portant sur les futurs entrants au Panthéon. Mais ce sont finalement des héros et héroïnes de la résistance qui ont été choisis en février 2014 par le chef de l’État (Voir :La parité entre au Panthéon).
La cérémonie d'entrée au Panthéon de Germaine Tillion, Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle et Jean Zay doit se dérouler le 27 mai prochain.

Dans son avis sur cette panthéonisation, fin 2013, Philippe Bélaval, le président du Centre des monuments nationaux, proposait d'élever au sein du Panthéon un monument pour rendre hommage aux « héroïnes et militantes de l'émancipation féminine »... qui pourrait « s'organiser autour d'un texte emblématique, celui de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne rédigée en 1791 par Olympe de Gouges ».

 

Cet article a été rédigé par :

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