Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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Salon du livre Maçonnique de Paris : Marie Dominique Massoni reçoit le 1er prix littéraire – 1er novembre 2015

Marie Dominique Massoni, vient de recevoir le 1er prix littéraire au Salon du livre maçonnique de Paris, pour son livre « Du féminin et de sa quête en franc-maçonnerie ».

 

Responsable de la collection « Voix d’initiées » de la Grande Loge Féminine de France, Marie-Dominique Massoni vient de publier un livre tout à fait personnel qui nous invite à associer sensation, raison, imagination et intuition pour suivre le féminin à la trace afin qu’il se déploie en chacun. Tout au long de notre chemin initiatique mythes apparents, mythes cachés, quelles figures du féminin se dessinent dans les rituels ? Comment l’Art royal prépare-t-il à la conjonction des opposés, dès nos premiers pas et avant même nos premiers travaux ?

 

Le mythe de l’androgyne a donné de bien belles images à l’amateur d’alchimie.
Depuis Platon, au moins, la quête du féminin de l’être et le statut philosophique du sujet féminin ont été dissociés.
Le ventre de la femme était le four où se cuisaient les générations nouvelles et les seins, une métonymie de la nourriture.
L’ignorance du processus de reproduction allait contribuer à reléguer les femmes dans un statut d’être en second, tandis que les hommes rêvaient ou vitupéraient le féminin.

Comment réaliser l’androgyne, être accompli, si l’on étouffe ce qui relève du féminin et ce que vit une femme, sur le plan biologique comme sur le plan de l’organisation sociale ?

Les rituels maçonniques dévoilent le travail à mener en sa direction, pour peu qu’on accepte d’approcher tous les éléments qu’ils mettent en mouvement.
La déroute de la raison instrumentale est aujourd’hui avérée.
Les maladies sociales que la toute-puissance de la raison ont engendrées risquent de nous faire oublier l’importance de la raison.

Edition Detrad, Collection Rencontres, Essais, Symbolisme

 Vidéo de remise du prix littéraire : http://www.dailymotion.com/video/x3c1sm6

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