Le langage des Maçons : Cette rubrique veut démontrer que les Maçons ne se cachent pas derrière les mots.
Qu’est-ce qu’un Profane?
Pour les Francs-Maçons, tous ceux qui ne sont pas membres de l’Ordre sont regroupés sous le terme « profanes ».
Ce mot possède plusieurs sens, interprétations et définitions, et désigne notamment ceux qui ne sont pas instruits des spécificités d’un domaine quelconque.
Ainsi par exemple, en tant que profane, l’auteur de ces lignes ne connaît rien à la physique moléculaire…
Pour les Maçons, le mot « profane » n’est donc en rien réducteur ou méprisant: à leurs yeux, en effet, chaque Profane n’est autre qu’un Maçon potentiel…
Voici d’ailleurs une invitation aux Profanes, publiée en 1737 par le Frère Ricault:
« Pour le Profane, un Franc-Maçon
Sera toujours un vrai problème
Qu’il ne pourra résoudre à fond
Qu’en devenant Maçon lui-même »
Ce sont des vers de mirliton et, comme le dit Alceste à Oronte au premier acte du Misanthrope, « la rime n’est pas riche et le style en est vieux…« , mais l’invitation est sincère!
Pour terminer notre chronique…
Un des buts de la Maçonnerie est de créer une ambiance de réflexion. Les Rites, et les coutumes de nombreuses Loges, prévoient de livrer une pensée à l’ensemble des Frères présents au moment de la fermeture des Travaux. Cette pensée leur servira de viatique jusqu’à la réunion suivante.
Nous ferons de même ici à chaque parution…
« Je ne souviens que d’un mur immense. Mais nous étions ensemble; ensemble, nous l’avons franchi. Souviens-toi. »
(Jean-Jacques Goldman, Ensemble, Album « Chansons pour les pieds »)
Pour replacer cette réflexion dans le contexte, voir, sur le site, la rubrique « En finir avec certaines idées fausses », dans le chapitre « La Franc-Maçonnerie… », à partir de la page d’accueil.
Erès, Maître Maçon