Editorial

Oser. La femme du XXIe siècle, connectée, multitâche, tchatte sur les réseaux sociaux, échange sur les forums, « tweete et retweete », court après son bus, fait répéter leurs leçons à ses enfants ou petits-enfants, pare aux urgences du quotidien.
Vie active d’échanges tous azimuts et pourtant … le smartphone ne capte pas de réseau pour les questions existentielles. Les réponses sont à chercher en soi, dans son réseau de réflexions intérieures et intimes.

Une petite voix s’élève alors dans le silence déconnecté qui appelle la femme à aligner ses différentes activités, les rôles qu’elle joue, et à les comparer avec son moi profond.
Vertige et sentiment de solitude dans ce monde de la toile, du web 2.0. et bientôt du web 3.0.

Comment s’engager seule dans ce cheminement philosophique et spirituel si intimement féminin parfois ?  Surtout ne pas bâillonner la petite voix. Lui prêter oreille.

Marie-Thérèse BESSON, Présidente 

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Photos

Chaque loge de la GLFF possède une médaille dont le symbolisme est lié au nom de la loge.

Ces médailles sont autant de cartes d’identité. Elles forment une collection enrichie à chaque création de loge et constituent un patrimoine unique dans le monde maçonnique et que beaucoup nous envient. 
Ces quatre médailles sont celles des loges fondatrices de l’obédience, présentes le 21 octobre 1945 à l’Assemblée Générale que présidait Anne –Marie Gentily et qui proclamèrent la naissance de : l’Union Maçonnique Féminine de France.  Etaient présentes: Le Libre Examen, n°1- La Nouvelle Jérusalem, n°2  Minerve n°4- Thébah n°5.
Le Général Peigné, n°3 présente également, dut être mise en sommeil, le 13 mai 1946.

Tablier de Maître du Rite Français en soie bordé d’un galon bleu et comportant de riches broderies de canetilles dorées. Un pavé mosaïque stylisé est à la base  du décor. Deux colonnes surmontées de grenades sont flanquées respectivement d’un palmier et d’un acacia. Un Temple avec Equerre et Compas est  dressé au centre. Soleil et Lune ornent la partie haute. Un grand Delta flamboyant est représenté sur la bavette. Vers 1820

Tablier en satin crème bordé de bleu clair. Décor peint fait de deux colonnes entre lesquelles sont représentées trois femmes symbolisant  les vertus théologales  Foi, Espérance et Charité. Angleterre vers 1900      

Les symboles les plus caractéristiques de la maçonnerie d’Adoption (Arbre de la Connaissance, Arche de Noé, Tour de Babel) finement aquarellés, ornent la partie haute du diplôme.
Le texte encadré d’une élégante guirlande drapée, bordeaux et or, informe « tous les Frères et Sœurs  répandus à la surface de la terre que la Sœur Maîtresse  Anne Wolff Bruni native d’Udine, membre de la loge « Sainte Joséphine » « ayant donné des preuves de son courage, de ses vertus et de son zèle, » a été initiée « comme une récompense due à son vrai mérite, dans les sublimes grades de Maîtresse Parfaite.».
Il est suivi de signatures d’officières et de dignitaires parmi lesquelles on lit : Montmorency Luxembourg et Comte d’Albon.
Quatre dates 1817  1835 1841 1842, inscrites au dos de ce brevet décerné durant le premier Empire, attestent qu’Anne Wolff Bruni a eu une activité maçonnique de plus de trente ans.
 
Ce tablier féminin en peau peinte, de l’Epoque Empire est orné sur la bavette des symboles les plus connus de la Maçonnerie d’Adoption - Arbre de la Connaissance, Arche de Noé, Echelle de Jacob - font référence aux récits des premiers chapitres de la Genèse.
Des symboles considérés comme caractéristiques de la Franc-maçonnerie en général, tels un Maillet et un Ciseau posés sur une Pierre sont représentés sur le corps du tablier.
Parmi eux, des mots écrits en alphabet secret et se rapportant au Rite d’Adoption  donnent à l’ensemble un caractère mystérieux.

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