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23.11.15
Extrait du "Dauphiné" du 23 novembre 2015

Extrait du "Dauphiné" du 23 novembre 2015

Franc-maçonnerie : Conférence au Roma, jeudi 26 novembre à 19h30

La Grande loge de France à la rencontre du grand public

Franc-maçonnerie : Conférence au Roma, jeudi 26 novembre à 19h30

La Grande loge de France à la rencontre du grand public

Jeudi à 19h30 à l'auditorium du Roma, Robert de Rosa, directeur de la revue "Points de vue initiatiques" animera une conférence sur le thème "La Grande loge de France à découvert". Le public, souvent interrogatif au sujet de la franc-maçonnerie, aura l'opportunité de connaître les actions et les enjeux d'une obédience forte de trois siècles d'existence, dont le cœur de projet est l'humain, pour une société où prédominent l'estime, le respect, la tolérance.

Le Dauphiné : Pourquoi donner de multiples conférences à travers toute la France ?

Robert de Rosa : « Ce sont des conférences surtout informatives, même si on espère que quelques-uns nous rejoindront. Il faut que le public soit Informé qu'il existe une franc-maçonnerie avec une forme spécifique, la Grande loge de France (GLDF). Une franc-maçonnerie initiatique et traditionnelle, qui s'adresse à tous les hommes qui cherchent à découvrir, à connaître ce qu'ils sont. Et pour se perfectionner, ils peuvent aller plus loin. »

Comment expliquez-vous tout le mythe qui entoure la franc-maçonnerie ?

RdR : « Trop souvent on la présente comme un réseau d'influence ou le partage d'une solidarité pas très honnête. C'est totalement différent de ce que nous pratiquons, une espèce d'écoute où on apprend à chacun à être mieux que ce que nous sommes, une espèce de thérapeutique entre hommes adultes, solides et bien portants pour aller plus loin. C'est ce travail sur soi qui justifie des pratiques qui peuvent paraître ringardes, d'où la discrétion et le secret pour partager les travaux. Ces travaux ne peuvent se faire sous le coup de la pression sociale, mais à l'abri dans les loges. Comme une consultation chez le médecin ou le psychologue, on ne souhaite pas que tout soit mis sur la place publique. »

Expliquez-nous les différences entre les différentes obédiences ?

RdR : « Tous les francs-maçons se ressemblent comme frères, c'est comme une famille étendue avec des individus différents. À la GLDF, à la différence du Grand Orient de France par exemple, nous pensons que le premier travail est le travail sur soi-même. C'est un préalable pour ensuite choisir son engagement dans la société, sinon à quoi bon porter le désordre que l'on porte en soi. Notre philosophie, c'est d'abord un travail de mise en ordre de soi, jamais terminé, pour porter en dehors des valeurs comprises et découvertes dans la société. »

Pourquoi vous prête-t-on encore autant d'influence sur la vie politique notamment ?

RdR : « Ce sont des positions assez fantasmagoriques qui remontent très loin, à la IIIe République et aux périodes antimaçonniques (comme sous le régime de Vichy, où les francs-maçons étaient déportés). C'est spécifique à la France, alors que dans les pays anglo-saxons, la franc-maçonnerie fonctionne un peu comme les clubs services, pour apporter. Il est donc nécessaire de travailler de cette façon pour des résultats tangibles. On ne doit pas se mêler de politique mais plutôt être en relation avec les réseaux. Les individus doivent prendre conscience des valeurs à porter dans la société. Tout au plus, on peut agir comme conseiller, aide à la construction de la société, sans action politique directe. Mais, petit à petit, l'image est en train de changer. »

Qu'est-ce qui vous faire dire ça ?

RdR : « Dans la situation actuelle, il y a des gens en perte de sens, qui ne sont pas satisfaits de ce qu'apportent les religions. Leur message commence à se déliter. Nous ne faisons pas partie des sectes qui essayent d'embrigader des gens, mais nous fonctionnons bien comme une école de libertés à acquérir pour un travail sur soi. »

Quelle est votre position après l'année tragique que nous vivons ?

RdR : « Après les attentats de Charlie hebdo, la GLDF a pris position parce que les valeurs fondamentales, celles de la République et de la franc-maçonnerie, étaient menacées. Aller dans les lois est du ressort des maçons individuellement, pas de la franc-maçonnerie dans sa globalité, pour comprendre les enjeux présents. »

Recueilli par J.F.C.

La franc-maçonnerie, école de réflexion

Ce n'est pas la première fois que la loge Saint-Jean des Alpes, représentant la Grande loge de France (GLDF) à Albertville, organise une telle conférence publique à Albertville. En 2009, cela avait déjà été le même cas, dans le même esprit. « Nous voulons casser un peu l'idée reçue », explique Jean-Jacques, un des 45 frères albertvillois de la loge (la GLDF en compte quelque 34 000 répartis dans ses 885 loges, sur les 150000 francs-maçons de France). « Mais le sujet c'est bien la GLDF pas la franc-maçonnerie ».

« La franc-maçonnerie, c'est une réflexion spirituelle, une recherche sur soi-même, sur la vie, une réflexion sur la société par l'exemple, sur la façon dont on évolue », résume l'Albertvillois, qui admet aussi la fantasmagorie qui entoure toutes les obédiences. « Nous ne sommes pas secrets, mais discrets. Nous prenons quelques précautions, des frères sont encore en activité et "taper" sur le franc-maçon c'est une réalité, un fait électoraliste. Mais de temps en temps, il faut se faire connaître, montrer ce que nous sommes, renseigner le public pour qu'il se fasse une idée sur la franc-maçonnerie et la GLDF. C'est difficile, nous ne sommes ni dans le sociétal, ni dans la mixité comme certaines obédiences ».

Dans le temple albertvillois, la GLDF se réunit deux fois par mois, de septembre à juin, sur des sujets toujours liés au rite. « Ces planches incitent à l'analyse et à la réflexion de façon adogmatique. Le but est de se trouver, de trouver ce qu'est l'homme, la vie sans souci d'origine, d'opinion politique ni religieuse. Une spiritualité laïque qui permet de se forger une façon de vivre : écouter l'autre d'abord, et parler chacun son tour. La franc-maçonnerie, c'est une école de tolérance, de réflexion », estime Jean-Jacques.

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