« L'objectif est de démystifier le halo satanique qui tourne autour de la maçonnerie. Il s'agit surtout de vulgarisation et pas de prosélytisme », prévient Jean-Paul Klein, Vénérable Maître de la loge Bartholdi, « la plus ancienne et la plus importante de Colmar ».

Elle compte aujourd'hui une cinquantaine de membres, que des hommes. Ils se retrouvent dans les locaux de la rue du Chasseur où se tiennent une vingtaine d'ateliers maçonniques organisés par des loges de différentes obédiences.

Lucien Bernadie, Louis Duplay et Félix Klein, le père de Jean- Paul, ont posé les bases de ce qui deviendra le 27 mars 1965 la loge Bartholdi. Elle comprend alors 19 membres. Ils seront 22 en 1966,32 en 1967 et 44 en 1968. Ils se réuniront d'abord dans le sous-sol d'un night-club d'Ingersheim puis dans une petite cave d'une entreprise avant d'intégrer les locaux de la rue du Chasseur. « La valeur des maçons ne vient pas de ce qu'ils sont mais de ce qu'ils font. Ce n'est pas une élite mais une école à penser », explique Jean-Paul Klein qui est « tombé dedans tout petit » comme sa sœur Hélène Layer, membre de la loge colmarienne Les Neuf Sœurs. Lui-même est entré en maçonnerie en 1967.

Son grand-père, son oncle et son père étaient maçons. « C'est une philosophie de vie qui nous est venue toute seule », explique Jean-Paul.

La GLDF compte quatre loges qui se réunissent à Colmar : Les Trois Épis, Esprit et Tradition, Le Chantier et Bartholdi. Colmar compterait au total entre 400 et 500 maçons de toutes les obédiences.

F BY

I (*) Salle de la Décapole Entrée gratuite dans la limite des places disponibles